" Memories from the past are treasures of the future..."
I have decided to go ahead and create this blog in memory and honor of our parents and ancestors. As time progresses I will try to include a few pictures that I have and the autobiography of our parents for each of you to enjoy.

Pierre et Renee Magre

Pierre et Renee Magre
29 mars 1998

Tuesday, January 19, 2010

Pierre Magre Auto-Biography


En ce jour du 23 Septembre 1984, a l’age de 63 ans, j’ai décide d’écrire ce qui me reste de mes quelques mémoires.

Je suis ne le 5 Octobre 1921, à Pontchâteau, ville de 3.500 habitants (à l’époque). Je pris naissance dans une petite pièce située au dessus du porche qui sépare la boulangerie et l’ancienne imprimerie du journal local – L’Indépendant - en haut de la rue gare.

Je me souviens très peu de ces premiers moments de ma naissance, passes en ce lieu. Mes parents ayant sans doute habite à cet endroit que quelques années au début de leur mariage et quelques temps après ma naissance.
Je suis issu d’une famille plus que modeste, mes grands parents étant eux même très pauvres. Je n’ai jamais connu mes grands pères; mes grands mères étant restées veuves de très bonne heure : l’une en 1902, l’autre en 1916.
Ma mère étant jeune fille du commencer a travailler de très bonne heure, comme journalière chez un fleuriste de Pontchâteau (Mr Viaud). A son mariage elle avait choisi de rester au foyer. C’était une très brillante ménagère, très adroite de ses doigts. A la maison elle fait des prodiges avec le si peu de revenu que nous avions, elle se privait parfois de bien des choses pour que ses enfants et son mari ne manque de rien. Elle travaillait toujours avec dextérité, la maison était toujours propre et bien tenue. En qualité d’enfant de cette époque, malgré notre pauvreté, nous n’avions rien à envier aux autres sur ces sujets.
Nos principaux repas étaient au début de notre jeunesse, jusqu’a environ 12 a 14 ans, les légumes du jardin, les galettes de blé noir avec du lait de beurre (ribot) ou de la bouillie de blé noir qu’on appelait “groues, que l’on mangeait chaude avec du beurre. Le lendemain, s’il en restait notre mère la découpait en Bordeaux et nous la faisait frire dans la poêle. Nous avions aussi comme repas économique les pommes de terre écrasées avec du lait caille ; du pain et du beurre quand il y en avait, parfois du saindoux le remplaçait.
Comme boisson il y avait le cidre. Quand il arrivait a manquer, soit par manque ou finance pour l’acheter, ma mère préparait une mixture avec quelques pommes plus ou moins pourries, de la chicorée et quelques rondelles de citron et autre…. qu’elle laissait mijoter quelques temps avant de pouvoir la boire.

Elle n’avait pas été très heureuse dans sa jeunesse, elle a travaillée de très bonne heure. Elle portait le numéro 7 de la famille de huit enfants. Elle a très peu connu son père décède deux ans après la naissance de son dernier frère (elle avait 4 ans). Il décéda d’une tumeur dans l’anus.

Ses parents étaient très pauvres, même très très pauvres, son père macon. Sa mère reste veuve a 42 ans avec des enfants en bas ages, elle a du travailler comme lavandière, par n’importe quel temps, sur le bord de la rivière (Brivet) pour arriver a nourrir sa famille. Elle a eu beaucoup de mérite, car elle avait deux fils aines qui lui ont cause beaucoup de problèmes. Le plus vieux avait le métier de charpentier, très bon métier a cette époque, il était très courageux, mais son grand défaut : il buvait beaucoup. Sa paye ne suffisait pas, aussi quand il était ivre, il allait trouver sa mère sur le bord de la rivière pour qu’elle lui donne l’argent de sa journée de travail, sans s’occuper si ses jeunes frères ou soeurs avaient de quoi se mettre sous la dent. Si elle refusait il lui faisait la comédie jusqu’a les mettre hors de la maison le soir en rentrant.
Le deuxième, lui aussi avait un bon métier, mais il était paresseux, ne travaillait pas. Il restait au crochet de sa mère qui avait déjà mille peines à nourrir sa petite famille. De plus il y avait à la maison le grand père maternel qui vivait en permanence à la maison. Il touchait une petite pension qui lui servait de régler ses notes de tabac et de taco (sorte d’alcool en ce temps la). Mais quand l’argent était liquide et qu’il ne lui restait plus rien, il faisait lui aussi la comedie pour avoir son necessaire, sinon il mettait tout le monde a la porte. Tout ce monde la avait oblige ma grand mère a vendre pour quelques sous, le petit héritage que lui avait laisse ses grands parents.

A cette époque leur domicile était au clos, dans la plus vieille maison du village. Elle existe encore avec ses mur de 0.80cm, en ce temps la le plancher du grenier était une terrasse de 15 a 20 cm d’épaisseur, faite de poutre et de terre glaise mélangée a des ajoncs. Elle comportait 2 pièces, l’une servait a l’habitation - 8x8- environ et l’autre partie servait pour mettre une vache pour la fourniture du lait. La nourriture de la vache étant gratuite, car les enfants la gardait sur les communs et sur les fosses. Il y avait aussi quelques poules pour les oeufs, et qui se nourrissaient eux même dans la nature.
Ma grand mère avait reçu cette maison en héritage quelques temps avant son mariage, de sa marraine (Rose Desmars), ce qui l’a bien aide pour le règlement d’un loyer.

Dans sa jeunesse ma grand mère maternelle habitait le village de la Porias en Fegreac ( d’ou le soubriquet qui livid été donne Poriaille). A la suite de la mort de sa mère, qui est morte de suite de couche, elle n’avait pas douze ans au décès. Elle était la quatrième d’une famille de huit enfants vivant.
Je n’en ai vraiment connu que le plus jeune (Jean-Baptiste) et entrevue une seule fois dans ma jeunesse l’aînée (Marie). Les autres me sont restes inconnus. Son père était méchant et autoritaire, peut être aussi pas très courageux, il envoyait ses trois enfants de 6, 7, et 13 ans mendier le pain (un jour me raconta ma grand mère). Il n’avaient rien trouves, aussi le soir, de peur de se faire battre et réprimande, au lieu de rentrer a la maison, ils ont décide de coucher a l’intérieur d’un four a cuir le pain sur le bord de la route, et de ne rentrer que le lendemain quand le bisac serait assez rempli de nourriture. Le four étant encore tiède, les gens avaient cuit certainement dans la journée. Leur nuit n’avait pas été très fraîche.


D’autres jours d’hiver il restait a la maison a se chauffer devant la cheminer et envoyer ses trois jeunes enfants par n’importe quel temps chercher du bois dans les hais et les buissons. Parfois ils arrivaient quand le bois était déjà consume a leur retour. Et comme il fallait une certaine avance, dans la pluie ou la neige, ils devaient retourner en chercher d’autre.

Mon arrière grand -mère (d’après la généalogie) est decedee des suites d’un accouchement. Ma grand mère était jeune a sa mort et m’en a très peu parle. D’après la généalogie, c’était une famille modeste.

Par contre, mon arrière grand père, Bertho François, était on peut dire aise. Il possédait environ la moitie du village du clos, il était cultivateur et charpentier.
Sur la famille de mon grand père maternelle (branche Guille), je ne connais pas grand chose, sauf que c’étaient tous des maçons, laboureurs, familles pauvres.