" Memories from the past are treasures of the future..."
I have decided to go ahead and create this blog in memory and honor of our parents and ancestors. As time progresses I will try to include a few pictures that I have and the autobiography of our parents for each of you to enjoy.

Pierre et Renee Magre

Pierre et Renee Magre
29 mars 1998

Saturday, May 15, 2010


Arrive la crise 1929, quoi qu’etant tres courageux mon pere et notre famille doit subir la crise economique et mon pere est licencier. Il se retrouve sans emploie, sans chomage, ne choisissant pas le travail a effectuer, il ne trouve rien. Il court de ferme en ferme pour essayer de travailler quelques heures pour un bout de lard, du beurre , ou du pain. Je l’ai vu aller a pied a Missillac au chateau de la Breteche, distant de 8 km chausse de sabots de bois avec de la paille, car il n’avait pas d’autre moyen de deplacement, pour mendier du pain a Monsieur le Marquis de Montaigu.
Les deplacements a cette epoque etant a part quelques privilegies Riches qui avaient une voiture a essence, on les appelaient les millionaires, on pourrait dire les milliardaires d’aujourd’hui. Les transports et deplacements se faisaient avec les charettes et voitures a cheval, ou avec les boeufs et plus economiques les voitures a chiens pour les pauvres, ou a pied.
Comble de malchance, cet hiver la a ete epouvantable, je n’en ai pas connu d’aussi rigoureux depuis. La riviere etait gelee, nous pouvions nous promener dessus et faire du patin a glace sans risque qu’elle se casse. La ville de Pont-Chateau en avait profitee pour faire nettoyer les egouts passant sous la place du marche et sortir toute cette vase cote Brivet. La neige a cette epoque est restee pres de 15 j a 3 semaines sur la terre.
Il faisait tres froid et comme en tout moment il nous fallait du chauffage, et que nous n’avions pas le moyende l’acheter, mon pere prenait des arbres a abattre et a faire a moitie (moitie pour le proprietaire et l’autre pour lui) Cela avait l’avntage de rien payer, mais ne compensait pas la peine et le temps passe, surtout que pour ne pas perdre un morceau de bois, il prenait l’initiative de les deraciner, et comme c’etaient des chenes, cela lui apportait beaucoup de peine supplementaire. A notre age nous ne pouvions lui apporter l’aide qu’il aurait desire pour ce genre de travail, par contre pour le sciage et le harponage de troncs, mon frere et moi, nous aimions participer a cette operation. Pendant que notre pere faisait les fagots ou fendait les troncs pour faire des buches, et de pouvoir les charger sur une charette.
Il nous arrivait parfois d’aller assez loin de Pont-Chateau (Severac) pour faire ce genre de travail, notre pere partait devant, soit a pied ou avec un velo d’emprunt, car il n’en possedait pas, et mon vieille oncle et moi-meme, nous partions prendre un cheval et une charette que l’on avait bien voulu nous preter pour l’occasion. Une fois le cheval greille (arnache) et attele il nous fallait rouler trois heures pour retrouver mon pere,qui pendant ce temps avait tout prepare. Apres le casse croute et la nourriture du cheval c’etait le chargement du bois, ensuite nous prenions le chemin du retour. Le cheval marchait en moyenne 7km heure, avec quelques arrets en route cela nous faisait arriver a la tombee de la nuit avec le chargement, il y avait comme elairage une lampe a bougie.

Thursday, May 13, 2010


Pour nous cette maison n’aurait peut-etre pas ete trop grande dans sa totalite, mais au point de vue pecunier, mes parents etaient dans l’impossibilite de regler le montant total du loyer. Ils avaient decides avec le proprietaire de n’occuper que la moitiee de la maison. La partie que nous occupions etait composee d’une grande piece au rez de chausse avec un couloir, mais pour plus de commodite, le proprietaire nous avait autorise a demolir la cloison qui separait la piece du couloir ce qui nous donnait une piece de 6 x 7, un escalier en bois pour monter a l’etage, en haut une piece identique au bas, une echelle de menier pour monter au grenier, que nous avion en totalite 10m x 6.
Le bas le sol etait en terre battue, qu’une fois encore mon pere avait repare en piochant la terre et en la melangeant avec du ciment. Une grande cheminee dans le pignon sud, une porte, et une fenetre en facade, et une porte vitree donnant sur le jardin.
A l’etage c’etait du parquet propre mais non cire. Une fenetre donnant sur la rue, et une petite fenetre basse a hauteur du plancher dans le pignon sud.
Comme separation avec les voisins, nous avions en bas une cloison en bois, et en haut une cloison de briques, si bien que quand il y avait des elevations de voix on entendait tout.
Comme lumiere au debut, nous avions la lampe a petrole ou la bougie. Pas de service d’eau, nous devions prendre l’eau au puit soit chez mas grand mere ou chez le voisin.
Nous couchions tous dans cette piece unique du premier etage, comme meuble il y avait un grand lit pour mes parents, un lit pour ma soeur, un grand lit pour moi et mon frere, une armoire, une table ronde et quelques chaises.
Au Rez de Chausse une table avec un banc, un buffet bois blanc, un grand lit que ma grand mere maternelle avait apporte ~ car maintenant elle reste en permanance a la maison et donne la main a ma mere ~ elle touche une petite pension pour son fils tue a la guerre 14-18.
Dans cette maison les soirees ce passe principalement en famille ( pas radio, ni television) personne n’en possede. A ces soirees il y a environ 4 a cinq grandes personnes parfois plus quand les voisins ou amis viennent se joindre a nous. Je trouve cela tres interessant et instructif.
Les principaux participants sont mes parents, mes deux grands meres, et un viel oncle frere de ma grand mere maternelle.
Tout le monde racontait des histoires vecus et apportaient leur temoignage, ou parlaient de leur projets a venir et de leur travail du lendemain.
N’ayant pas de journaux et de radio, chacun racontait ce qu’il avait entendu et vu au court de la journee, les nouvelles se faisaient de bouche a oreille. J’aimais beaucoup cela et mes parents avaient mille peines quand l’heure etait venu d’aller au lit, aussi pour bien souvent parrer a toutes eventualitees, je demandais a coucher en bas dans le lit a ma grand mere au rez de chausse.

Le frere de ma grand mere etait plus jeune qu’elle de six ans. Il avait le metier de roulier (conducteur de chevaux), il s’occupait du transport dans les entreprises et ferme dans sa jeunesse, et il avait assez de contact avec des personnes et avait par la meme occasion des nouvelles. Quand il eu un certain age et quelques difficultes a se deplacer, il faisait le jardinier journalier. Il etait veuf, j’ai connu peu sa femme. Depuis ma grand mere couche a la maison, il l’a remplace dans sa demeure, avant il couchait dans une petite baraque en bois recouverte de Houblon, c’etait plutot un abrit de jardin. Il n’etait nullement a l’abris des intemperies et sans feu l’hiver. C’etait pour nous un brave compagnon, malgre que nous etions pauvres, il prenait parfois ses repas a la maison. Il etait tres poli, jamais je ne l’ai entendu jure le nom du Bon Dieu. Son juron prefere, quand comme tout le monde il avait bu son petit coup etait (Triquoise de sabord de simple penitence) ou ( c’est le petit doigt qui ne marche, c’est le petit doigt qui ne marche pas, ou encore je tends ma ligne au hasard, de l’autre cote je jette un regard. Tout en suivant le bouchon je chatouille le gougeon, toe une breme au la belle anguille.) Beaucoup de chose dans ce genre, il n’avait pas ete ou tres peu a l’ecole, ne savait pas lire et il avait pourtant une bonne intelligence et une tres bonnee memoire. Je ne sais ou il avait pu apprendre tout ce qu’il nous disait, dommage lui qu’il ne connu l’ecole. Sur la genealogie nous pouvions lui demander il avait une reponse a tout, la plus part des gens ils les appelaient mon cousin.