" Memories from the past are treasures of the future..."
I have decided to go ahead and create this blog in memory and honor of our parents and ancestors. As time progresses I will try to include a few pictures that I have and the autobiography of our parents for each of you to enjoy.

Pierre et Renee Magre

Pierre et Renee Magre
29 mars 1998

Saturday, May 15, 2010


Arrive la crise 1929, quoi qu’etant tres courageux mon pere et notre famille doit subir la crise economique et mon pere est licencier. Il se retrouve sans emploie, sans chomage, ne choisissant pas le travail a effectuer, il ne trouve rien. Il court de ferme en ferme pour essayer de travailler quelques heures pour un bout de lard, du beurre , ou du pain. Je l’ai vu aller a pied a Missillac au chateau de la Breteche, distant de 8 km chausse de sabots de bois avec de la paille, car il n’avait pas d’autre moyen de deplacement, pour mendier du pain a Monsieur le Marquis de Montaigu.
Les deplacements a cette epoque etant a part quelques privilegies Riches qui avaient une voiture a essence, on les appelaient les millionaires, on pourrait dire les milliardaires d’aujourd’hui. Les transports et deplacements se faisaient avec les charettes et voitures a cheval, ou avec les boeufs et plus economiques les voitures a chiens pour les pauvres, ou a pied.
Comble de malchance, cet hiver la a ete epouvantable, je n’en ai pas connu d’aussi rigoureux depuis. La riviere etait gelee, nous pouvions nous promener dessus et faire du patin a glace sans risque qu’elle se casse. La ville de Pont-Chateau en avait profitee pour faire nettoyer les egouts passant sous la place du marche et sortir toute cette vase cote Brivet. La neige a cette epoque est restee pres de 15 j a 3 semaines sur la terre.
Il faisait tres froid et comme en tout moment il nous fallait du chauffage, et que nous n’avions pas le moyende l’acheter, mon pere prenait des arbres a abattre et a faire a moitie (moitie pour le proprietaire et l’autre pour lui) Cela avait l’avntage de rien payer, mais ne compensait pas la peine et le temps passe, surtout que pour ne pas perdre un morceau de bois, il prenait l’initiative de les deraciner, et comme c’etaient des chenes, cela lui apportait beaucoup de peine supplementaire. A notre age nous ne pouvions lui apporter l’aide qu’il aurait desire pour ce genre de travail, par contre pour le sciage et le harponage de troncs, mon frere et moi, nous aimions participer a cette operation. Pendant que notre pere faisait les fagots ou fendait les troncs pour faire des buches, et de pouvoir les charger sur une charette.
Il nous arrivait parfois d’aller assez loin de Pont-Chateau (Severac) pour faire ce genre de travail, notre pere partait devant, soit a pied ou avec un velo d’emprunt, car il n’en possedait pas, et mon vieille oncle et moi-meme, nous partions prendre un cheval et une charette que l’on avait bien voulu nous preter pour l’occasion. Une fois le cheval greille (arnache) et attele il nous fallait rouler trois heures pour retrouver mon pere,qui pendant ce temps avait tout prepare. Apres le casse croute et la nourriture du cheval c’etait le chargement du bois, ensuite nous prenions le chemin du retour. Le cheval marchait en moyenne 7km heure, avec quelques arrets en route cela nous faisait arriver a la tombee de la nuit avec le chargement, il y avait comme elairage une lampe a bougie.

Thursday, May 13, 2010


Pour nous cette maison n’aurait peut-etre pas ete trop grande dans sa totalite, mais au point de vue pecunier, mes parents etaient dans l’impossibilite de regler le montant total du loyer. Ils avaient decides avec le proprietaire de n’occuper que la moitiee de la maison. La partie que nous occupions etait composee d’une grande piece au rez de chausse avec un couloir, mais pour plus de commodite, le proprietaire nous avait autorise a demolir la cloison qui separait la piece du couloir ce qui nous donnait une piece de 6 x 7, un escalier en bois pour monter a l’etage, en haut une piece identique au bas, une echelle de menier pour monter au grenier, que nous avion en totalite 10m x 6.
Le bas le sol etait en terre battue, qu’une fois encore mon pere avait repare en piochant la terre et en la melangeant avec du ciment. Une grande cheminee dans le pignon sud, une porte, et une fenetre en facade, et une porte vitree donnant sur le jardin.
A l’etage c’etait du parquet propre mais non cire. Une fenetre donnant sur la rue, et une petite fenetre basse a hauteur du plancher dans le pignon sud.
Comme separation avec les voisins, nous avions en bas une cloison en bois, et en haut une cloison de briques, si bien que quand il y avait des elevations de voix on entendait tout.
Comme lumiere au debut, nous avions la lampe a petrole ou la bougie. Pas de service d’eau, nous devions prendre l’eau au puit soit chez mas grand mere ou chez le voisin.
Nous couchions tous dans cette piece unique du premier etage, comme meuble il y avait un grand lit pour mes parents, un lit pour ma soeur, un grand lit pour moi et mon frere, une armoire, une table ronde et quelques chaises.
Au Rez de Chausse une table avec un banc, un buffet bois blanc, un grand lit que ma grand mere maternelle avait apporte ~ car maintenant elle reste en permanance a la maison et donne la main a ma mere ~ elle touche une petite pension pour son fils tue a la guerre 14-18.
Dans cette maison les soirees ce passe principalement en famille ( pas radio, ni television) personne n’en possede. A ces soirees il y a environ 4 a cinq grandes personnes parfois plus quand les voisins ou amis viennent se joindre a nous. Je trouve cela tres interessant et instructif.
Les principaux participants sont mes parents, mes deux grands meres, et un viel oncle frere de ma grand mere maternelle.
Tout le monde racontait des histoires vecus et apportaient leur temoignage, ou parlaient de leur projets a venir et de leur travail du lendemain.
N’ayant pas de journaux et de radio, chacun racontait ce qu’il avait entendu et vu au court de la journee, les nouvelles se faisaient de bouche a oreille. J’aimais beaucoup cela et mes parents avaient mille peines quand l’heure etait venu d’aller au lit, aussi pour bien souvent parrer a toutes eventualitees, je demandais a coucher en bas dans le lit a ma grand mere au rez de chausse.

Le frere de ma grand mere etait plus jeune qu’elle de six ans. Il avait le metier de roulier (conducteur de chevaux), il s’occupait du transport dans les entreprises et ferme dans sa jeunesse, et il avait assez de contact avec des personnes et avait par la meme occasion des nouvelles. Quand il eu un certain age et quelques difficultes a se deplacer, il faisait le jardinier journalier. Il etait veuf, j’ai connu peu sa femme. Depuis ma grand mere couche a la maison, il l’a remplace dans sa demeure, avant il couchait dans une petite baraque en bois recouverte de Houblon, c’etait plutot un abrit de jardin. Il n’etait nullement a l’abris des intemperies et sans feu l’hiver. C’etait pour nous un brave compagnon, malgre que nous etions pauvres, il prenait parfois ses repas a la maison. Il etait tres poli, jamais je ne l’ai entendu jure le nom du Bon Dieu. Son juron prefere, quand comme tout le monde il avait bu son petit coup etait (Triquoise de sabord de simple penitence) ou ( c’est le petit doigt qui ne marche, c’est le petit doigt qui ne marche pas, ou encore je tends ma ligne au hasard, de l’autre cote je jette un regard. Tout en suivant le bouchon je chatouille le gougeon, toe une breme au la belle anguille.) Beaucoup de chose dans ce genre, il n’avait pas ete ou tres peu a l’ecole, ne savait pas lire et il avait pourtant une bonne intelligence et une tres bonnee memoire. Je ne sais ou il avait pu apprendre tout ce qu’il nous disait, dommage lui qu’il ne connu l’ecole. Sur la genealogie nous pouvions lui demander il avait une reponse a tout, la plus part des gens ils les appelaient mon cousin.

Sunday, April 4, 2010

Biography 3


Je venais d’avoir six ans quand ma mère m’a accompagne a l’école maternelle, c’était une institution religieuse gérée par sœurs. Je me suis très bien adapte a ce nouveau régime, heureux d’aller a l’école. Ma mère ou ma grand mère maternelle venait m’accompagner le matin et me chercher le soir. Le midi je prenais le repas a la cantine, il me semble encore aujourd’hui d’avoir le goût dans la bouche de ce repas de midi. Assez souvent on nous distribuait des médailles pour nous encourager et j’étais heureux quand je pouvais en décrocher une.

Quand j’eu huit an, j’ai du changer d’ecole, ma mere ayant eu quelques altercationss avec le cure de la ville, et qu’elle n’assistait pas a la messe. Le cure avait parle de l’excommunier, aussi elle avait choisi de me mettre a l’ecole publique. J’avais fait des amis a l’autre ecole et je me trouvais un peux depayse et je n’avais aucun desir de changer, disant que cette nouvelle ecole etait l’ecole du diable ! A ma rentre dans ce nouvel etablissement j’etais le cinquieme eleve le plus jeune, a cet age je me revois avec mon tablier noir et mes galoches a semelles de bois et les deux pareilles. Je pouvais enverser le pied gauche avec le pied droit, cela n’avait pas d’importance, il n’y avait pas de gauche ni de droite, comme dans les temps anciens.

Notre village a cette epoque comprenait une soixantaine de familles, c’etait deja assez important ; deux epiceries, deux bistrots (cafe ou staminets), deux marchands embulants en tissu, deux marchants embulants enmercerie, quelques colporteurs, des artisants, ferroniers, etameurs, cordiers, peintres, charrons, carrossiers, rempailleurs de chaises.

Il etait tres rare a cette epoque qu’il se passe une semaine sans qu’il y ai une bagarre dans le village, bien souvent entre membre d’une meme famille (freres), ou avec des etrangers du village ou avec des gendarmes. Toutes ces histoires comencaient par la boisson, car dans les deux cafes du coin, verre apres verre les esprit s’echauffaient et ont venait aux mains.

Il arrivait aussi a mon pere de boire de temps en temps plus que raison.

Il n’etait pas mechand avec nous ni avec ma mere, mais il ralait toujours apres les autres avec enervement. Un jour il etait tellement excite qu’apres son repas, il rouspettait apres les uns et les autres et pour marquer sa colere il plantait son couteau de toute sa force, a chaque parole dans la table de bois blanc. Cela deplaisait beaucoup a ma mere qui ne disait rien de peur de l’enerver encore davantage.

Mais le lendemain quand il avait cuve son vin et qu’il etait retourne au travail, je voyais ma mere assise a la meme place que que mon pere devant la table qui pleurait et qui mesurait avec une pointe de couteau la profondeur des entailles, il devait bien en avoir une dizaine. J’etais tres jeune, mais ces chose m’on beaucoup touchees, je n’ai jamais pu les oublier, car ce jour la j’ai eu le coeur gros.

La premiere avarie de mon existance et qui me semble qui a ete prejudiciable pour mon avenir a l’ecole, c’est un jour je suis monte avec d’autres camarades un peu plus ages que moi sur un paille (mullon de paille) d’environ quatre metres de hauteur, et nous nous laissions glisser du haut en bas. Mais un moment donne, j’ai mal negocie ma descente et je suis tombe sur la tete, j’etais Ko. Mon pere m’a emporte dans ses bras a la maison, j’ai ete quelques temps a recuperer. Je ne sais si le docteur est venu car mes parents avaient peu d’argent et la securite sociale n’existait pas.

La deuxieme aussi prejudiciable a eu a peu pres le meme resultat.Quelques annees plus tard, a cette epoque les livraisons dans les cafes et epiceries etaient faites avec des voituresa cheval, aussi deux a trois fois par semaine les jeunes du village montaient dans ces vehicules et etions heureux de nous faire transporter sur quelques distances. Parfois cela allait jusqu’a la ville (1km)et nous revenions ensuite a pied, aussi un jour je suis donc montedans la charette, et le cheval parti au trop, tout le monde riait. Au bout d’un moment l’idee me vient de ne pas vouloir aller plus loin et de vouloir descendre. Le cheval continuait toujours sa course, au lieu de me laisser glisser sur le derriere de la carriole je saute a contre sens, si bien que je suis tombe de nouveau sur la tete. La voiture ne s’est pas arretee, est-ce que le cocher s’est appercu ? si bien que la encore j’ai ete un bon moment a recuperer.

Vers 1926 la famille comencait a grandir avec la naissance d’une petite fille, Marie. Le jour de son bapteme les cloches de l’eglise on tellement ete tirees a grande volee qu’elles ont ete decroche de leur support et on fait un vrai vacarme en tombant sur la voute de la nef du clocher. Tout le mondese demandait qu’est ce qui arrivait ?

Nous fallu changer de maison, quoique n’etant pas riche, le pouvoir d’achat avait un peu augmenter grace au courage de mon pere et aux economies de ma mere, auquels je leur fait eloge.

Cette maison etait situee a cinquante metres environ d’ou nous etions, en nous rapprochant de la route de Vannes. Ces deux maisons aujourd’hui n’existent plus ayant ete detruites pendant la guerre. A l’heure actuelle il reste la maison de ma grand mere maternelle, qui a ete vendue et renovee, car elle aussi a ete en partie detruite par la guerre. C’etait la plus vieille maison du village avec ses mur epais 80cm a 1m pignon, et son plancher de grenier en terreou terrace (terre et ajonc)20cm d’epaisseur. Elle etait chaude l’hiver et fraiche l’ete.

La maison que nous devions habiter etait la plus grande et la plus confortable du village, elle avait un etage.

Sunday, February 7, 2010

Biography Continue...

Sur la jeunesse de mon père, je ne connais pas grand chose, ça j’ai été moins en contact avec ma grand mère paternelle. De plus mon père avait beaucoup d’occupations et n’avait pas trop le temps de nous raconter les histoires de sa vie, que par quelques allocutions de temps a autres. Il était le deuxième enfant d’une famille de six, deux étant mort en bas age. Il avait 18 ans quand son père mourut en 1916 (il me semble suite d’une tumeur au cerveau).
Son premier travail a été comme commis dans une pharmacie, rue de Sainte Catherine à Pont Château. Son domicile était le village de queral et ensuite de Belle-Vue. Suivant les moeurses de ce temps la, il était assez bagarreur. Cela lui arrivait assez souvent a certaines époques de sa jeunesse, surtout quand il avait un peu bu. Et cela lui a apporte quelques ennuies a différent moments de sa vie. A vingt ans il est parti au service militaire 6e génie Angers, puis a Versailles, c’est la qu’un jour a la caserne il s’est battu avec son sergent ce qui lui a valu d’aller faire un petit tour sur le front de la champagne pendant la guerre 14-18. Il y en eu bien d’autres depuis, la plus mémorable a eu lieu le jour des élections vers 1928-1929. Comme tous ces jours et jours de fêtes de cette époques : des jours de beuverie, charge d’alcool, ce jour la mon père avait bu beaucoup de vin blanc. Ils étaient quatre a parler force, et force de discutions, dans ces cas la on en vient a parier que tu ne batteras pas un tel - frappe dans la main, parie tenu, deux autres litres de vin blanc sur la table, marche conclu - l’homme a abattre était mon oncle, son propre beau frère, frère de sa femme. La bagarre eu lieu - mon père a cet age était fort comme un cheval, mon oncle plutôt petit 1m56 pour 58kg. Le feu mis aux poudres, chacun aurait bien voulu arrêter ce duel inégal, huit pour les séparer, mon père ne connaissait plus sa force avec de plus la boisson pour l’exister.
La bataille terminée, il a fallu payer la casse, le tribunal correctionnel, indemnités journalières, cinquante francs d’amande avec surci, avocat… etc. Tout cela pour n’était pas fait pour mettre du beurre dans les épinards et arranger le budget de la maison déjà bien déficient.
La encore ma mère a joue sur toutes les ficelles pour pouvoir régler ces traites supplémentaires.
Ma grand mère Paternel a été il me semble un peu plus dans de meilleurs conditions que ma grand mère maternelle, malgré qu’elles aussi soit restée veuve assez jeunes 49 ans. Elle était issue d’une famille de commerçants en charcuterie modestes. Elle avait elle même optée pour le métier de charcutière et de tondeuse de moutons ; ce qui lui permettait d’aller de ferme en ferme tuer le cochon ou de tondre les moutons pour subvenir a ses besoins et a ceux de sa famille pendant la guerre. Elle a eu un enfant avant le mariage, est-ce par viol ou avec consentement ? D’après mon père ce serait son cousin Ure. J’ai connu ses frères. Celui que je connaissais le mieux c’était
Jean Baptiste (dit Papillon) le pêcheur de grenouille. A la belle saison il pêchait, et l’hiver il travaillait dans les fermes. Il n’était pas marie. Les deux autres travaillaient à l’usine de Trignac.
Si je n’ai pas connu mon grand père Charles, j’ai très bien connu ses frères et soeur. Ils étaient ouvriers ou propriétaires de petits lopins de terre. Edouard (dit queuqueu) car il begueillait.
Mes arrières Parents étaient de petits exploitant agricoles. Mon arrière grand père est reste veuf a 56 ans avec 7 enfants en bas age : de 1 mois a 10 ans. Sa femme étant morte du tétanos d’une piqûre avec une aiguilles tricoter.
Mes parents étaient très pauvres, ils n’avaient pour eux que leur courage et leur persévérance. Pas d’allocation familial, pas de vacances. Avant leur mariage et après la guerre, mon père travaillait comme mineur à la carrière de Grenebot à Pontchâteau. Tous les trous de mine étaient fait à la main, on ne connaissait pas encore les compresseurs. Le travail était dur et les revenus modestes.
Dans mon jeune age, vers deux ans, nous changeâmes de domicile et nous habitâmes au village du clos, sur le bord de la route entre la route de St Joachim et la route de Vannes.
C’était une bien pauvre demeure, située à deux pas de ma grande mère maternelle. Elle n’existe plus aujourd’hui’ elle a été détruite comme beaucoup d’autres au bombardement de la centrale le 3 octobre 1943. C’était une petite maison basse, à une pièce unique, en surélévation d’environ 1m de la route. Le ruisseau touchait les sous bassement du mur, un bien pauvre logement de 8 mètres de long sur 3 m 50 de large. Un faux grenier non isole du froid, le sol en terre battue était tout déforme rempli de trous ça et la. Le toit avec très peu de pente portait une couverture d’ardoise. Les murs manquaient d’épaisseur, douze centimètres maximum. Il y avait beaucoup de perte de chaleur. Il y avait deux fenêtres q guillotines plus ou moins disjointes qui laissaient passer le vent, quelques morceaux d’étoffes pour servir de Rideau et pour isoler notre intimité, la nuit de l’extérieur, car nous n’avions pas les moyen de payer des rideaux, et ne possédions ni parisienne, ni volet. L’une donnait au nord, l’autre a l’ouest sur la rue. Deux portes, l’une au nord d’un bout du pignon de la maison, qui était condamnée pour manqué de place , l’autre a l’est donnant sur la court et le jardin, une petite cheminée dans le pignon sud - seul chauffage de la maison. Pas de WC, ils se trouvaient dans le jardin, pas d’eau courante, nous étions obliges d’aller chercher de l’eau a coup de seau dans un puit a ma grand mère a 100 mètres.
A l’intérieur les meubles étaient au compte goûte, juste le nécessaire et encore quand on l’avait! Car il nous manquait beaucoup de choses. Il y avait un grand lit pour mes parents, qui était place sous la fenêtre au nord, comme sommier et matelas, c’était une paillasse et couette en plus. Les couvertures, c’étaient de vieux vêtements de soldat et autres. Il y avaient deux petit lits, un pour mon frère et un pour moi, nous avions les mêmes objets que mes parents, nos lits étaient mis bout a bout a l’ouest, cote route, pour avoir davantage de place pour circuler. Le buffet de bois blanc et la petite table étaient en face de cote est, une table ronde a l’italienne étaient au milieu entre les deux, ce qui donnait très peux de place pour circuler malgré que nous n’avions que très peu de chaises. A droite de la porte d’entre, se trouvait cette petite table en question, l’armoire elle était face a la porte, cote ouest, entre la cheminée et la fenêtre. Le coin restant entre la chemine, le cote ouest et l’armoire servait a mettre le bois pour la journée et le soir.
Comme éclairage, c’était la bougie ou la lampe a pétrole, parfois la chandelle de résine que l’on accrochait dans la cheminée et qui fumait beaucoup. Le chauffage au bois, un vieux réchaud a pétrole pour servir de lampe a alcool pour la nuit en cas de besoin , cinq ou six assiettes et quelques verres et tasses, une petite batterie de cuisine et une galettière.
Dans cette ambiance il n’y avait pas toujours de l’argent a la maison, aussi mes parents étaient obliges de prendre crédit et mettaient parfois beaucoup de temps a rembourser, heureusement qu’il y avait beaucoup de solidarité dans le village. Les commerçants, épiciers, boulangers, charcutiers étaient très compréhensifs et très charitables. Parfois pour payer sa dette, il donnait du travail à faire a mon père, et comme il était très courageux, il ne refusait jamais.
La court de la maison elle-même, n’était pas fermée, nous devions laisser le passage des charrettes qui avaient accès aux champs pour les cultures et les récoltes. Dans un coin, mon père installa un abri fait avec de vieilles tôles ondulées de récupération, toutes rouillées,qui laissaient passer le vent et la pluie par les trous de pointes. Je ne sais d’où elles venaient, cet abri de fortune servait a abriter plus ou moins des intempéries le bois de chauffage de divers outillage pour le jardin et bricolage.
Derrière il avait installe pour une poule ou deux qu’on pouvait nourrir avec les déchets des repas et un clapier, pour des lapins, animaux peu coûteux a cette époque que l’on pouvait nourrir avec les herbes du jardin et les déchets des légumes.
Nous avions une grand jardin, qui nous fut des plus utile pour notre survie du ménage. Mon père aimait beaucoup le jardinage, aussi il le fallait.
Sur le bord de l’allée, il avait construit les WC, nous devions rester un certain temps dans ce lieu malsain et insalubre, nous vivotions temps bien que mal.

Quelques temps après notre arrivée mon père changea de travail, il quitta la carrière pour l’usine Casse – Aujourd’hui disparu – atelier fabrication de roue de charrette ou de carriole pour chevaux. La, il est un peu mieux paye, mais malgré cela c’est très peux rétribue. Il ne connaît pas la fatigue ni les conges. Il choisit de travailler aux pièces, il avait un prix de montage ou de ferrage, sois 40 sous pour le montage d’une roue, ce choix ne compensait pas le travail effectue.
Faisant a l’usine la semaine anglaise, cela lui permettait de bricoler de jardiner, c’était et ça toujours été son dada de son existence.
Mon père était croyant mais non pratiquant. Il passait ses dimanches matin soit au jardin, soit a casser du bois pour le chauffage de la semaine, ou a bricoler, et parfois a la saison de la pêche en rivière, ou aux grandes marées sur la cotes. L’après midi du dimanche, c’était suivant comme il se sentait, soit encore le bricolage , ou parfois pour se changer les idées, la partie de carte, de quille ou de palet avec les amis du café voisin.

Mes plus anciennes mémoires remontent a ma plus jeune enfance, vers l’age de trois ans : mes parents pour Noël avaient fait le sacrifice de m’acheter un régiment de soldats de plomb avec de l’artillerie. Cela m’a beaucoup frappe et a toujours été grave dans ma mémoire. Je me souviens toujours que le soir a la veillée mes parents jouaient avec moi ; mon père chargeait le canon avec des allumettes, avec lesquelles j’abattais les soldats, ma mère applaudissait quand j’arrivais a en faire tomber.
Vers l’age de cinq ans ma mère fait une fausse couche d’une petite fille, pour les besoins de la circonstance mes parents ont du m’évacuer des lieux et me transporter chez des voisins, avec mon camarade de jeux. Cette nuit la, j’ai fait un boucan toute la nuit ; j’ai pleure sans arrêt empêchant ces braves gens de dormir.
Chaque début d’automne mon père avec quelques amis et voisins allaient dans la foret de la Madeleine (près du calvaire de Pont Château) chercher de la grainche (sorte d’herbe sèche appelées aussi flèche pour sa grandeur) qui servait a remplir les paillasses ou nous couchions, c’était plus souple et moins dur que la paille, car en principe nous devions les changer tous les ans pour être bien couche.

Tuesday, January 19, 2010

Pierre Magre Auto-Biography


En ce jour du 23 Septembre 1984, a l’age de 63 ans, j’ai décide d’écrire ce qui me reste de mes quelques mémoires.

Je suis ne le 5 Octobre 1921, à Pontchâteau, ville de 3.500 habitants (à l’époque). Je pris naissance dans une petite pièce située au dessus du porche qui sépare la boulangerie et l’ancienne imprimerie du journal local – L’Indépendant - en haut de la rue gare.

Je me souviens très peu de ces premiers moments de ma naissance, passes en ce lieu. Mes parents ayant sans doute habite à cet endroit que quelques années au début de leur mariage et quelques temps après ma naissance.
Je suis issu d’une famille plus que modeste, mes grands parents étant eux même très pauvres. Je n’ai jamais connu mes grands pères; mes grands mères étant restées veuves de très bonne heure : l’une en 1902, l’autre en 1916.
Ma mère étant jeune fille du commencer a travailler de très bonne heure, comme journalière chez un fleuriste de Pontchâteau (Mr Viaud). A son mariage elle avait choisi de rester au foyer. C’était une très brillante ménagère, très adroite de ses doigts. A la maison elle fait des prodiges avec le si peu de revenu que nous avions, elle se privait parfois de bien des choses pour que ses enfants et son mari ne manque de rien. Elle travaillait toujours avec dextérité, la maison était toujours propre et bien tenue. En qualité d’enfant de cette époque, malgré notre pauvreté, nous n’avions rien à envier aux autres sur ces sujets.
Nos principaux repas étaient au début de notre jeunesse, jusqu’a environ 12 a 14 ans, les légumes du jardin, les galettes de blé noir avec du lait de beurre (ribot) ou de la bouillie de blé noir qu’on appelait “groues, que l’on mangeait chaude avec du beurre. Le lendemain, s’il en restait notre mère la découpait en Bordeaux et nous la faisait frire dans la poêle. Nous avions aussi comme repas économique les pommes de terre écrasées avec du lait caille ; du pain et du beurre quand il y en avait, parfois du saindoux le remplaçait.
Comme boisson il y avait le cidre. Quand il arrivait a manquer, soit par manque ou finance pour l’acheter, ma mère préparait une mixture avec quelques pommes plus ou moins pourries, de la chicorée et quelques rondelles de citron et autre…. qu’elle laissait mijoter quelques temps avant de pouvoir la boire.

Elle n’avait pas été très heureuse dans sa jeunesse, elle a travaillée de très bonne heure. Elle portait le numéro 7 de la famille de huit enfants. Elle a très peu connu son père décède deux ans après la naissance de son dernier frère (elle avait 4 ans). Il décéda d’une tumeur dans l’anus.

Ses parents étaient très pauvres, même très très pauvres, son père macon. Sa mère reste veuve a 42 ans avec des enfants en bas ages, elle a du travailler comme lavandière, par n’importe quel temps, sur le bord de la rivière (Brivet) pour arriver a nourrir sa famille. Elle a eu beaucoup de mérite, car elle avait deux fils aines qui lui ont cause beaucoup de problèmes. Le plus vieux avait le métier de charpentier, très bon métier a cette époque, il était très courageux, mais son grand défaut : il buvait beaucoup. Sa paye ne suffisait pas, aussi quand il était ivre, il allait trouver sa mère sur le bord de la rivière pour qu’elle lui donne l’argent de sa journée de travail, sans s’occuper si ses jeunes frères ou soeurs avaient de quoi se mettre sous la dent. Si elle refusait il lui faisait la comédie jusqu’a les mettre hors de la maison le soir en rentrant.
Le deuxième, lui aussi avait un bon métier, mais il était paresseux, ne travaillait pas. Il restait au crochet de sa mère qui avait déjà mille peines à nourrir sa petite famille. De plus il y avait à la maison le grand père maternel qui vivait en permanence à la maison. Il touchait une petite pension qui lui servait de régler ses notes de tabac et de taco (sorte d’alcool en ce temps la). Mais quand l’argent était liquide et qu’il ne lui restait plus rien, il faisait lui aussi la comedie pour avoir son necessaire, sinon il mettait tout le monde a la porte. Tout ce monde la avait oblige ma grand mère a vendre pour quelques sous, le petit héritage que lui avait laisse ses grands parents.

A cette époque leur domicile était au clos, dans la plus vieille maison du village. Elle existe encore avec ses mur de 0.80cm, en ce temps la le plancher du grenier était une terrasse de 15 a 20 cm d’épaisseur, faite de poutre et de terre glaise mélangée a des ajoncs. Elle comportait 2 pièces, l’une servait a l’habitation - 8x8- environ et l’autre partie servait pour mettre une vache pour la fourniture du lait. La nourriture de la vache étant gratuite, car les enfants la gardait sur les communs et sur les fosses. Il y avait aussi quelques poules pour les oeufs, et qui se nourrissaient eux même dans la nature.
Ma grand mère avait reçu cette maison en héritage quelques temps avant son mariage, de sa marraine (Rose Desmars), ce qui l’a bien aide pour le règlement d’un loyer.

Dans sa jeunesse ma grand mère maternelle habitait le village de la Porias en Fegreac ( d’ou le soubriquet qui livid été donne Poriaille). A la suite de la mort de sa mère, qui est morte de suite de couche, elle n’avait pas douze ans au décès. Elle était la quatrième d’une famille de huit enfants vivant.
Je n’en ai vraiment connu que le plus jeune (Jean-Baptiste) et entrevue une seule fois dans ma jeunesse l’aînée (Marie). Les autres me sont restes inconnus. Son père était méchant et autoritaire, peut être aussi pas très courageux, il envoyait ses trois enfants de 6, 7, et 13 ans mendier le pain (un jour me raconta ma grand mère). Il n’avaient rien trouves, aussi le soir, de peur de se faire battre et réprimande, au lieu de rentrer a la maison, ils ont décide de coucher a l’intérieur d’un four a cuir le pain sur le bord de la route, et de ne rentrer que le lendemain quand le bisac serait assez rempli de nourriture. Le four étant encore tiède, les gens avaient cuit certainement dans la journée. Leur nuit n’avait pas été très fraîche.


D’autres jours d’hiver il restait a la maison a se chauffer devant la cheminer et envoyer ses trois jeunes enfants par n’importe quel temps chercher du bois dans les hais et les buissons. Parfois ils arrivaient quand le bois était déjà consume a leur retour. Et comme il fallait une certaine avance, dans la pluie ou la neige, ils devaient retourner en chercher d’autre.

Mon arrière grand -mère (d’après la généalogie) est decedee des suites d’un accouchement. Ma grand mère était jeune a sa mort et m’en a très peu parle. D’après la généalogie, c’était une famille modeste.

Par contre, mon arrière grand père, Bertho François, était on peut dire aise. Il possédait environ la moitie du village du clos, il était cultivateur et charpentier.
Sur la famille de mon grand père maternelle (branche Guille), je ne connais pas grand chose, sauf que c’étaient tous des maçons, laboureurs, familles pauvres.

Letter 2



Milano le 15 Juin 1948

Cher Monsieur et Chere Madame

Je vous remercie infinitivement de la joie que vous pouvez me donner en m'accordant la main de votre fille bien aimee Renee.
Chere madame, je vous remercie encore une fois du bonheur que vous m'accorder et de bien vouloir en qualite de mamam de bien veiller sr votre petite Renee a fin que le temos que separera notre marriage a mon retour definitif lui paraisse moins long, et de lui remonter le morale dans les jours triste.
Chere madame, je ne puis vous fixer encore de date exacte pour notre mariage car dans mon travail nous avons des ordres et ensuites des contres-ordres. Mais je pourrais seulement vous dire que le 19 Juillet serais la date la plus proche. Meme une date plus avancee de 4 ou 5 jours. Actuellement nous devons quitter Milan le 3 Juillet. 2 jours chez mes parents cela me repousserais au 6 Juillet avec une journee de voyage si rien ne change le 7 au matin je serais parmis vous afin de faire le necessaire pour le marriage. 11 j d'affichage; si ce n'ai pas change; remettratnotre union 17, mais cette date est plus ...officieuse. Je vous demanderais donc chere Madame, si dans votre ville les 11 jours sont bien necessaire et si un temps plus court ne serait pas aussi vallable pour ce court sejour que jai as passer en votre honorable companie.
Dans une lettre tres prochaine, je pourrais chere madame vous donner une date plus exacte.
Mais comme je ne pense pas faire de grandes fete pour ce jour, je ne vois pas utiliter, chere Madame d'avoir une date fixe 1 mois a l'avance, a moins chere madame que de votre cote vous me l'exigerez.
Sur ce chere Madame et cher Monsieur je vous quitte en attendant faire votre proche connaissance.
Votre future gendre
Pierre Magre

Lettre 1



I will start with the pictures that I emailed most of you a few days ago, and will try to write the content of the letters.


Milan 3 juin 1748
Ma bien aimee, petite Renee

J'ai bien recu votre derniere lettre a Bologne, juste quelques instant avant mon depart aussi j'espere que vous voudrez bien m'excuser de la precedente lettre que je vous ai envoye.
J'ai pris connaisance, petite Renee, dans votre missive que la date vous serait favorable. Mes aujourd'hui nous avons encore de nouveaux ordres, car au lieu de rester 1 mois a Turin nous ne restons plus que 15 jours. Ce qui fait que je pourrais partir peut etre le 3 juillet de Milan et rejoindre a mon retour a Turin le 28 Juillet. Ce qui fait que notre marriage aurrais lieu le 19 Juillet. Je dois avoir une entretien avec le patron et de la je prendrais une decision.
Petite Amour Cherie, j'ai transmis une petite missive a vos parents voila 2 jours afin de leur demander votre main en marriage. S'il manque quelques details je vous laisse le soin de les completer.
Je ne pense pas que vos parents ne mettrons pas, cherie, obstacle a notre marriage et que malgre que je suis un vagabon et un sans argent qu'ils accepteron que je sois votre fidele epoux.
J'attends avec impatience leur reponse afin de mon cote de pouvoir prendre une decision pour rentrer en France pour quelques temps.
Sur ce cher amour cherie, recevez de celui qui vous aime et ne vous oublie pas,les plus beaux baisers de ses pensees d'Italie en passant par Milan
Votre amour pour la vie
Pierre Magre