" Memories from the past are treasures of the future..."
I have decided to go ahead and create this blog in memory and honor of our parents and ancestors. As time progresses I will try to include a few pictures that I have and the autobiography of our parents for each of you to enjoy.

Pierre et Renee Magre

Pierre et Renee Magre
29 mars 1998

Sunday, February 7, 2010

Biography Continue...

Sur la jeunesse de mon père, je ne connais pas grand chose, ça j’ai été moins en contact avec ma grand mère paternelle. De plus mon père avait beaucoup d’occupations et n’avait pas trop le temps de nous raconter les histoires de sa vie, que par quelques allocutions de temps a autres. Il était le deuxième enfant d’une famille de six, deux étant mort en bas age. Il avait 18 ans quand son père mourut en 1916 (il me semble suite d’une tumeur au cerveau).
Son premier travail a été comme commis dans une pharmacie, rue de Sainte Catherine à Pont Château. Son domicile était le village de queral et ensuite de Belle-Vue. Suivant les moeurses de ce temps la, il était assez bagarreur. Cela lui arrivait assez souvent a certaines époques de sa jeunesse, surtout quand il avait un peu bu. Et cela lui a apporte quelques ennuies a différent moments de sa vie. A vingt ans il est parti au service militaire 6e génie Angers, puis a Versailles, c’est la qu’un jour a la caserne il s’est battu avec son sergent ce qui lui a valu d’aller faire un petit tour sur le front de la champagne pendant la guerre 14-18. Il y en eu bien d’autres depuis, la plus mémorable a eu lieu le jour des élections vers 1928-1929. Comme tous ces jours et jours de fêtes de cette époques : des jours de beuverie, charge d’alcool, ce jour la mon père avait bu beaucoup de vin blanc. Ils étaient quatre a parler force, et force de discutions, dans ces cas la on en vient a parier que tu ne batteras pas un tel - frappe dans la main, parie tenu, deux autres litres de vin blanc sur la table, marche conclu - l’homme a abattre était mon oncle, son propre beau frère, frère de sa femme. La bagarre eu lieu - mon père a cet age était fort comme un cheval, mon oncle plutôt petit 1m56 pour 58kg. Le feu mis aux poudres, chacun aurait bien voulu arrêter ce duel inégal, huit pour les séparer, mon père ne connaissait plus sa force avec de plus la boisson pour l’exister.
La bataille terminée, il a fallu payer la casse, le tribunal correctionnel, indemnités journalières, cinquante francs d’amande avec surci, avocat… etc. Tout cela pour n’était pas fait pour mettre du beurre dans les épinards et arranger le budget de la maison déjà bien déficient.
La encore ma mère a joue sur toutes les ficelles pour pouvoir régler ces traites supplémentaires.
Ma grand mère Paternel a été il me semble un peu plus dans de meilleurs conditions que ma grand mère maternelle, malgré qu’elles aussi soit restée veuve assez jeunes 49 ans. Elle était issue d’une famille de commerçants en charcuterie modestes. Elle avait elle même optée pour le métier de charcutière et de tondeuse de moutons ; ce qui lui permettait d’aller de ferme en ferme tuer le cochon ou de tondre les moutons pour subvenir a ses besoins et a ceux de sa famille pendant la guerre. Elle a eu un enfant avant le mariage, est-ce par viol ou avec consentement ? D’après mon père ce serait son cousin Ure. J’ai connu ses frères. Celui que je connaissais le mieux c’était
Jean Baptiste (dit Papillon) le pêcheur de grenouille. A la belle saison il pêchait, et l’hiver il travaillait dans les fermes. Il n’était pas marie. Les deux autres travaillaient à l’usine de Trignac.
Si je n’ai pas connu mon grand père Charles, j’ai très bien connu ses frères et soeur. Ils étaient ouvriers ou propriétaires de petits lopins de terre. Edouard (dit queuqueu) car il begueillait.
Mes arrières Parents étaient de petits exploitant agricoles. Mon arrière grand père est reste veuf a 56 ans avec 7 enfants en bas age : de 1 mois a 10 ans. Sa femme étant morte du tétanos d’une piqûre avec une aiguilles tricoter.
Mes parents étaient très pauvres, ils n’avaient pour eux que leur courage et leur persévérance. Pas d’allocation familial, pas de vacances. Avant leur mariage et après la guerre, mon père travaillait comme mineur à la carrière de Grenebot à Pontchâteau. Tous les trous de mine étaient fait à la main, on ne connaissait pas encore les compresseurs. Le travail était dur et les revenus modestes.
Dans mon jeune age, vers deux ans, nous changeâmes de domicile et nous habitâmes au village du clos, sur le bord de la route entre la route de St Joachim et la route de Vannes.
C’était une bien pauvre demeure, située à deux pas de ma grande mère maternelle. Elle n’existe plus aujourd’hui’ elle a été détruite comme beaucoup d’autres au bombardement de la centrale le 3 octobre 1943. C’était une petite maison basse, à une pièce unique, en surélévation d’environ 1m de la route. Le ruisseau touchait les sous bassement du mur, un bien pauvre logement de 8 mètres de long sur 3 m 50 de large. Un faux grenier non isole du froid, le sol en terre battue était tout déforme rempli de trous ça et la. Le toit avec très peu de pente portait une couverture d’ardoise. Les murs manquaient d’épaisseur, douze centimètres maximum. Il y avait beaucoup de perte de chaleur. Il y avait deux fenêtres q guillotines plus ou moins disjointes qui laissaient passer le vent, quelques morceaux d’étoffes pour servir de Rideau et pour isoler notre intimité, la nuit de l’extérieur, car nous n’avions pas les moyen de payer des rideaux, et ne possédions ni parisienne, ni volet. L’une donnait au nord, l’autre a l’ouest sur la rue. Deux portes, l’une au nord d’un bout du pignon de la maison, qui était condamnée pour manqué de place , l’autre a l’est donnant sur la court et le jardin, une petite cheminée dans le pignon sud - seul chauffage de la maison. Pas de WC, ils se trouvaient dans le jardin, pas d’eau courante, nous étions obliges d’aller chercher de l’eau a coup de seau dans un puit a ma grand mère a 100 mètres.
A l’intérieur les meubles étaient au compte goûte, juste le nécessaire et encore quand on l’avait! Car il nous manquait beaucoup de choses. Il y avait un grand lit pour mes parents, qui était place sous la fenêtre au nord, comme sommier et matelas, c’était une paillasse et couette en plus. Les couvertures, c’étaient de vieux vêtements de soldat et autres. Il y avaient deux petit lits, un pour mon frère et un pour moi, nous avions les mêmes objets que mes parents, nos lits étaient mis bout a bout a l’ouest, cote route, pour avoir davantage de place pour circuler. Le buffet de bois blanc et la petite table étaient en face de cote est, une table ronde a l’italienne étaient au milieu entre les deux, ce qui donnait très peux de place pour circuler malgré que nous n’avions que très peu de chaises. A droite de la porte d’entre, se trouvait cette petite table en question, l’armoire elle était face a la porte, cote ouest, entre la cheminée et la fenêtre. Le coin restant entre la chemine, le cote ouest et l’armoire servait a mettre le bois pour la journée et le soir.
Comme éclairage, c’était la bougie ou la lampe a pétrole, parfois la chandelle de résine que l’on accrochait dans la cheminée et qui fumait beaucoup. Le chauffage au bois, un vieux réchaud a pétrole pour servir de lampe a alcool pour la nuit en cas de besoin , cinq ou six assiettes et quelques verres et tasses, une petite batterie de cuisine et une galettière.
Dans cette ambiance il n’y avait pas toujours de l’argent a la maison, aussi mes parents étaient obliges de prendre crédit et mettaient parfois beaucoup de temps a rembourser, heureusement qu’il y avait beaucoup de solidarité dans le village. Les commerçants, épiciers, boulangers, charcutiers étaient très compréhensifs et très charitables. Parfois pour payer sa dette, il donnait du travail à faire a mon père, et comme il était très courageux, il ne refusait jamais.
La court de la maison elle-même, n’était pas fermée, nous devions laisser le passage des charrettes qui avaient accès aux champs pour les cultures et les récoltes. Dans un coin, mon père installa un abri fait avec de vieilles tôles ondulées de récupération, toutes rouillées,qui laissaient passer le vent et la pluie par les trous de pointes. Je ne sais d’où elles venaient, cet abri de fortune servait a abriter plus ou moins des intempéries le bois de chauffage de divers outillage pour le jardin et bricolage.
Derrière il avait installe pour une poule ou deux qu’on pouvait nourrir avec les déchets des repas et un clapier, pour des lapins, animaux peu coûteux a cette époque que l’on pouvait nourrir avec les herbes du jardin et les déchets des légumes.
Nous avions une grand jardin, qui nous fut des plus utile pour notre survie du ménage. Mon père aimait beaucoup le jardinage, aussi il le fallait.
Sur le bord de l’allée, il avait construit les WC, nous devions rester un certain temps dans ce lieu malsain et insalubre, nous vivotions temps bien que mal.

Quelques temps après notre arrivée mon père changea de travail, il quitta la carrière pour l’usine Casse – Aujourd’hui disparu – atelier fabrication de roue de charrette ou de carriole pour chevaux. La, il est un peu mieux paye, mais malgré cela c’est très peux rétribue. Il ne connaît pas la fatigue ni les conges. Il choisit de travailler aux pièces, il avait un prix de montage ou de ferrage, sois 40 sous pour le montage d’une roue, ce choix ne compensait pas le travail effectue.
Faisant a l’usine la semaine anglaise, cela lui permettait de bricoler de jardiner, c’était et ça toujours été son dada de son existence.
Mon père était croyant mais non pratiquant. Il passait ses dimanches matin soit au jardin, soit a casser du bois pour le chauffage de la semaine, ou a bricoler, et parfois a la saison de la pêche en rivière, ou aux grandes marées sur la cotes. L’après midi du dimanche, c’était suivant comme il se sentait, soit encore le bricolage , ou parfois pour se changer les idées, la partie de carte, de quille ou de palet avec les amis du café voisin.

Mes plus anciennes mémoires remontent a ma plus jeune enfance, vers l’age de trois ans : mes parents pour Noël avaient fait le sacrifice de m’acheter un régiment de soldats de plomb avec de l’artillerie. Cela m’a beaucoup frappe et a toujours été grave dans ma mémoire. Je me souviens toujours que le soir a la veillée mes parents jouaient avec moi ; mon père chargeait le canon avec des allumettes, avec lesquelles j’abattais les soldats, ma mère applaudissait quand j’arrivais a en faire tomber.
Vers l’age de cinq ans ma mère fait une fausse couche d’une petite fille, pour les besoins de la circonstance mes parents ont du m’évacuer des lieux et me transporter chez des voisins, avec mon camarade de jeux. Cette nuit la, j’ai fait un boucan toute la nuit ; j’ai pleure sans arrêt empêchant ces braves gens de dormir.
Chaque début d’automne mon père avec quelques amis et voisins allaient dans la foret de la Madeleine (près du calvaire de Pont Château) chercher de la grainche (sorte d’herbe sèche appelées aussi flèche pour sa grandeur) qui servait a remplir les paillasses ou nous couchions, c’était plus souple et moins dur que la paille, car en principe nous devions les changer tous les ans pour être bien couche.