" Memories from the past are treasures of the future..."
I have decided to go ahead and create this blog in memory and honor of our parents and ancestors. As time progresses I will try to include a few pictures that I have and the autobiography of our parents for each of you to enjoy.

Pierre et Renee Magre

Pierre et Renee Magre
29 mars 1998

Sunday, April 4, 2010

Biography 3


Je venais d’avoir six ans quand ma mère m’a accompagne a l’école maternelle, c’était une institution religieuse gérée par sœurs. Je me suis très bien adapte a ce nouveau régime, heureux d’aller a l’école. Ma mère ou ma grand mère maternelle venait m’accompagner le matin et me chercher le soir. Le midi je prenais le repas a la cantine, il me semble encore aujourd’hui d’avoir le goût dans la bouche de ce repas de midi. Assez souvent on nous distribuait des médailles pour nous encourager et j’étais heureux quand je pouvais en décrocher une.

Quand j’eu huit an, j’ai du changer d’ecole, ma mere ayant eu quelques altercationss avec le cure de la ville, et qu’elle n’assistait pas a la messe. Le cure avait parle de l’excommunier, aussi elle avait choisi de me mettre a l’ecole publique. J’avais fait des amis a l’autre ecole et je me trouvais un peux depayse et je n’avais aucun desir de changer, disant que cette nouvelle ecole etait l’ecole du diable ! A ma rentre dans ce nouvel etablissement j’etais le cinquieme eleve le plus jeune, a cet age je me revois avec mon tablier noir et mes galoches a semelles de bois et les deux pareilles. Je pouvais enverser le pied gauche avec le pied droit, cela n’avait pas d’importance, il n’y avait pas de gauche ni de droite, comme dans les temps anciens.

Notre village a cette epoque comprenait une soixantaine de familles, c’etait deja assez important ; deux epiceries, deux bistrots (cafe ou staminets), deux marchands embulants en tissu, deux marchants embulants enmercerie, quelques colporteurs, des artisants, ferroniers, etameurs, cordiers, peintres, charrons, carrossiers, rempailleurs de chaises.

Il etait tres rare a cette epoque qu’il se passe une semaine sans qu’il y ai une bagarre dans le village, bien souvent entre membre d’une meme famille (freres), ou avec des etrangers du village ou avec des gendarmes. Toutes ces histoires comencaient par la boisson, car dans les deux cafes du coin, verre apres verre les esprit s’echauffaient et ont venait aux mains.

Il arrivait aussi a mon pere de boire de temps en temps plus que raison.

Il n’etait pas mechand avec nous ni avec ma mere, mais il ralait toujours apres les autres avec enervement. Un jour il etait tellement excite qu’apres son repas, il rouspettait apres les uns et les autres et pour marquer sa colere il plantait son couteau de toute sa force, a chaque parole dans la table de bois blanc. Cela deplaisait beaucoup a ma mere qui ne disait rien de peur de l’enerver encore davantage.

Mais le lendemain quand il avait cuve son vin et qu’il etait retourne au travail, je voyais ma mere assise a la meme place que que mon pere devant la table qui pleurait et qui mesurait avec une pointe de couteau la profondeur des entailles, il devait bien en avoir une dizaine. J’etais tres jeune, mais ces chose m’on beaucoup touchees, je n’ai jamais pu les oublier, car ce jour la j’ai eu le coeur gros.

La premiere avarie de mon existance et qui me semble qui a ete prejudiciable pour mon avenir a l’ecole, c’est un jour je suis monte avec d’autres camarades un peu plus ages que moi sur un paille (mullon de paille) d’environ quatre metres de hauteur, et nous nous laissions glisser du haut en bas. Mais un moment donne, j’ai mal negocie ma descente et je suis tombe sur la tete, j’etais Ko. Mon pere m’a emporte dans ses bras a la maison, j’ai ete quelques temps a recuperer. Je ne sais si le docteur est venu car mes parents avaient peu d’argent et la securite sociale n’existait pas.

La deuxieme aussi prejudiciable a eu a peu pres le meme resultat.Quelques annees plus tard, a cette epoque les livraisons dans les cafes et epiceries etaient faites avec des voituresa cheval, aussi deux a trois fois par semaine les jeunes du village montaient dans ces vehicules et etions heureux de nous faire transporter sur quelques distances. Parfois cela allait jusqu’a la ville (1km)et nous revenions ensuite a pied, aussi un jour je suis donc montedans la charette, et le cheval parti au trop, tout le monde riait. Au bout d’un moment l’idee me vient de ne pas vouloir aller plus loin et de vouloir descendre. Le cheval continuait toujours sa course, au lieu de me laisser glisser sur le derriere de la carriole je saute a contre sens, si bien que je suis tombe de nouveau sur la tete. La voiture ne s’est pas arretee, est-ce que le cocher s’est appercu ? si bien que la encore j’ai ete un bon moment a recuperer.

Vers 1926 la famille comencait a grandir avec la naissance d’une petite fille, Marie. Le jour de son bapteme les cloches de l’eglise on tellement ete tirees a grande volee qu’elles ont ete decroche de leur support et on fait un vrai vacarme en tombant sur la voute de la nef du clocher. Tout le mondese demandait qu’est ce qui arrivait ?

Nous fallu changer de maison, quoique n’etant pas riche, le pouvoir d’achat avait un peu augmenter grace au courage de mon pere et aux economies de ma mere, auquels je leur fait eloge.

Cette maison etait situee a cinquante metres environ d’ou nous etions, en nous rapprochant de la route de Vannes. Ces deux maisons aujourd’hui n’existent plus ayant ete detruites pendant la guerre. A l’heure actuelle il reste la maison de ma grand mere maternelle, qui a ete vendue et renovee, car elle aussi a ete en partie detruite par la guerre. C’etait la plus vieille maison du village avec ses mur epais 80cm a 1m pignon, et son plancher de grenier en terreou terrace (terre et ajonc)20cm d’epaisseur. Elle etait chaude l’hiver et fraiche l’ete.

La maison que nous devions habiter etait la plus grande et la plus confortable du village, elle avait un etage.